Mardi, novembre 13, 2018
Dans le cadre d’une séquence de français avec Mme Dufour en lien avec l’objet d’étude « Le monstre, aux limites de l’humain », la classe de 6ème A a débattu pendant 45 minutes autour de la question : « Qu’est-ce qu’un monstre ? »
Deux modératrices efficaces ont distribué la parole et aidé les participants à échanger, tandis que deux scribes attentifs transcrivaient les différents propos, et qu’un reporter photo assurait discrètement la couverture de l’événement. Bravo à tous pour ce premier essai réussi!
Parmi les paroles entendues:
- « Il y a deux définitions du monstre : le monstre par le comportement et par le physique. »
- « On peut être joli à l’extérieur et un monstre à l’intérieur. »
- « Hitler était un monstre par tout ce qu’il a fait : manipuler et tuer des gens, faire la guerre. Sa pensée était aussi monstrueuse. »
- « Mais parfois les gens deviennent des monstres parce qu’ils ont été traumatisés, parce qu’on les a traités avec cruauté. »
- « On dit que les monstres font obligatoirement peur, mais c’est un stéréotype. Les monstres ne sont pas forcément mauvais. Des fois, ils ont besoin de faire peur mais ils ont bon cœur. »
- « Ce n’est pas important si on est un peu moche, on n’est pas un monstre. »
- « Les gens différents sont jugés car on leur dit qu’ils sont des monstres. La communauté rejette les personnes différentes immédiatement. »
- « On a besoin de monstres méchants pour nous rappeler qu’on n’est pas parfaits. »
- « Chaque personne a un côté mauvais et un côté bon ; on représente presque toujours le côté mauvais comme un monstre. »
- « On doit être conscient que notre côté mauvais peut être plus fort que le côté bon. »
- « Les histoires avec les monstres nous donnent un message. »
